L’optimisation du cycle biologique d’un étang piscicole assure son équilibre et se traduit par une meilleure productivité.
L’équilibre est cependant fragile et la gestion d’étang gagne a être sous contrôle.
1 – Les premiers rayons du soleil du printemps tempèrent l’eau et les UV accélèrent la croissance du phytoplancton, des algues et des végétaux supérieurs.
2 – Le plancton animal ou zooplancton, puis les invertébrés aquatiques profitent de cette profusion d’alimentation pour croitre et se multiplier à leur tour.
3 – Les batraciens et les poissons planctonophages et omnivores sont les intervenants suivants qui profitent de cette chaine alimentaire. Parmi cette population on trouve les carpes, les tanches, gardons, goujons…
4 – Les carnassiers, en haut de la chaine alimentaire prélèvent leurs proies pour assurer leur alimentation. Le sandre, la truite, le brochet, le black-bass et la perche sont parmi les plus fréquents dans nos régions.
L’équilibre de ce cycle biologique est important. De lui dépend également la régularisation des nutriments et de la matière organique produits par l’écosystème de l’étang ainsi que l’élimination des composés toxiques et notamment, l’apport en oxygène nécessaire à la vie des vertébrés.
Bien géré, l’étang piscicole est en partie « auto-épurateur » grâce à l’absorption au cours de la chaîne trophique de l’étang et la pêche des poissons.
La partie des nutriments « non digérés » sédimentera. Leur dépôt dans le fond de l’étang sera évacué et transformé en partie lors des vidanges et assecs réguliers et des éventuels apports d’amendements.
Dans ces conditions, l’opération de curage, solution extrême, devient exceptionnelle.
Nous promouvons une gestion piscicole maîtrisée des étangs pour une pérennité de ces écosystèmes riches et complexes. Grâce au conseil et à l’assistance à la gestion d’étang, l’impact biologique, paysager mais aussi la diversité des usages représentent de nombreux avantages.
La gestion du milieu et de l’empoissonnement améliorent la qualité de l’eau (auto-épuration…) ainsi que la biodiversité (amélioration des cycles biologiques, contrôle des nuisibles…).